Ce matin, nous avons eu le plaisir de visiter une coopérative féminine d'huile d'argan à Tahanaoute.
Une femme nous a expliqué brièvement la fabrication de l'huile d'argan pendant que nous regardions les femmes travailler. On nous a appris que les arganiers fruitiers n'existaient que au Maroc et que ces arbres étaient sauvages.
L'arganier |
Traditionnellement, ce sont les chèvres qui mangent tout d'abord l'écorce des amandes dans les arbres. Une fois ramassées, les femmes concassent les amandes à l'aide de pierres puis elles les écrasent et les malaxent pour arriver à une huile naturelle. Il faut 8h pour faire un litre d'huile.
Les femmes de la coopératives en plein travail |
C'était très enrichissant d'avoir des explications en voyant concrètement le travail des femmes. De plus, ceux qui le voulaient pouvaient essayer de concasser et malaxer les amandes. A la fin, on nous a expliqué qu'il existait deux types d'huiles : l'huile alimentaire et l'huile cosmétique. L'huile alimentaire contient de l'oméga 2 et 3 (qui empêche le développement du cholestérol et du diabète). L'huile cosmétique possède un grand nombre de vertus (par exemple anti exéma; anti age, anti acné, anti psoriasis, anti cellulite et chute de cheveux....).
Nous avons ensuite dégusté un thé avec des spécialités culinaires locales.
Le thé et son accompagnement |
Une partie des BTS SER à la coopérative |
Ensuite nous sommes montés sur la terrasse de la coopérative pour admirer le paysage.
La vue de la terrasse : le douar (qui signifie village) Azrou (qui signifie pierre) |
Nous avons pu discuter avec un des 3 gérants de la coopérative qui nous a expliqué que 40 personnes travaillaient ici et que cette coopérative était ouverte depuis plus de 5 ans et que les 3 associés de la coopérative avaient différents projets. Notamment celui d'acheter des machines pour fabriquer l'huile.
Nous avons ensuite pu faire des achats de toute sorte (crèmes, huiles, maquillage...) en bénéficiant d'une réduction de 40% : le portefeuille des filles en a pris un sacré coup ! On a même pu voir Pierre se faire maquiller par une femme !
Cette visite nous a permis de découvrir le travail des femmes et de mieux comprendre le prix excessif de l'huile d'argan en France. Encore une journée enrichissante et vivante !
Lucie
Les machines existent déjà... tout vient de la région d'Essaouira "LA" région de l'arganier.... les femmes qui travaillent assises , c'est de la mise en scène..
RépondreSupprimerIls profitent de la crédulité des touristes , même si les produits sont de bonnes qualités , rien à dire , mais plus chéres dans la "fabrik" qu'en ville!!! pour les mêmes....